SYRIGMA est une découverte des sons du monde sauvage.
Ce projet a pour objectif de nous faire écouter, aimer et protéger la beauté des paysages sonores.
Nous partirons à la rencontre de ces bourdonnements, croassements, stridulations, grincements, hululements à travers les cinq objectifs suivants :
Je souhaite créer un espace où les voix des animaux, des gouttes d’eau, des plantes qui poussent et des cailloux qui roulent pourront être exprimé.e.s. Je me positionne en tant que passeuse, via mes micros et ma sensibilité, de la voix de celles et ceux que l’on étouffe sous le béton de nos villes. |  |
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Apprécier le Son n’est pas une mince affaire dans notre monde très visuel. Je vais chercher des moyens de nous faire apprécier des œuvres sonores. |
Prendre conscience que nous ne sommes pas seul.e.s sur cette terre et que nous la partageons avec de nombreux autres individu.e.s est le premier pas pour s’engager dans leur protection. De nombreuses personnes agissent pour les espaces naturels et sauvages, bénévoles, militants, chercheuses.res, gestionnaires, passionné.e.s... Je souhaite transmettre leurs expériences et savoirs, afin que chacune et chacun d’entre nous puisse se les réapproprier et agir à son tour. |  |
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On n’a pas tou.t.e.s le charisme du cerf en rut ou le syrinx assez fluide pour chanter comme les Rouges-Gorges et pourtant on a tou.t.e.s notre mot à dire ! Je tenterai de tou.t.e.s les représenter, des chitineux aux peaux moites, et que tou.t.e.s leurs expressions le soient aussi, bruissements, tapotages, cris et chants. |
Je souhaite travailler au maximum avec des personnes dites Femmes. Afin de mettre en avant le travail de ces gen.te.s trop souvent ignoré.e.s et mis.e.s dans l’ombre, dans le domaine de la protection de l’environnement. |  |
J’ai découvert l’audio-naturalisme (la captation et le rendu des sons de la nature) il y a peu de temps, ce projet n’est donc pas affaire de spécialiste. Je souhaite partager et découvrir à vos côtés ce monde méconnu. Les espaces « Commentaires » suivants les articles sont faits pour cela, n’hésitez pas à vous en emparer !
Informations complémentaires et nécessaires:
Syrigma :
Pourquoi le projet s’appelle Syrigma ?
Je cherchais un mot pour désigner les bruits émis par les serpents, rien à part le classique « sifflement »… En fouillant sur le net j’ai fini par trouver ce terme, syrigma. C’est le mot grec employé pour désigner le sifflement du serpent. Et également celui de la flûte de Pan. J’ai beaucoup aimé la lecture de l’article de Sylvain Perrot « Le sifflement du serpent : du son inarticulé à la mise en musique » et ce questionnement autour de ce qui est musical et ce qui ne l’est pas. Malgré l’absence de voyelle dans le cri du serpent, celui-ci peut-être considéré comme musical.
Pour moi ce terme désigne la beauté de toute émission sonore, la recherche sans apriori de la musique de la nature dans ses moindres détails.
Espaces commentaires :
Ces espaces disséminés au travers du site sont des lieux d’échanges et de partages. Toute critique sera appréciée à sa juste mesure. Cependant je me réserve le droit de censurer tous commentaires homophobe, sexiste, spéciste, raciste. J’ai besoin de vous tou.t.e.s pour améliorer le contenu et la qualité du projet autant sur la forme que sur le fond, alors lâchez-vous !
Féminisation des textes :
Vous pourrez remarquer que les textes écrits sur ce site sont « féminisées » (c’est quand je mets des é.e.s des .euses etc). Ceci est réalisé dans une démarche féministe dans laquelle je rejette la domination inconsciente où le masculin prime sur le féminin. Cet outil est loin d’être parfait et reste dans une séparation binaire du genre. Vous pouvez y voir une tentative de parler et de penser à tou.t.e.s les multiplicités de genres.
